Chères étudiantes, chers étudiants,

Les premières années d'études sont les plus difficiles car elles demandent une très grande rigueur et beaucoup d'autonomie dans le travail. En effet, les professeurs ne font plus l'appel (je parle de la fac), les devoirs à faire ne sont plus surveillés, et les soirées étudiantes sont très souvent conviviales et bien arrosées...

Le plus difficile en Mathématiques, c'est d'en comprendre la logique, c'est-à-dire "la grammaire" et "la conjugaison" de cette nouvelle langue, très peu naturelle pour les débutant(e)s. Les premiers cours portant sur les connecteurs logiques, les différentes manières de raisonner (par l'absurde, par contraposée, etc...), ainsi que la cardinalité d'un ensemble... bref, la théorie générale des ensembles bien "bourbakiste", est le chapitre far qui structure l'intégralité des raisonnements mathématiques. C'est un peu le "Bescherelle" ou le dictionnaire de notre langue maternelle. Il faudrait être capable de traduire un énoncé ou une question posée (en français) en ces nouveaux langages mathématiques selon les différentes notions de ce chapitre clé. Que vous soyez plutôt analyste (qui préfère l'analyse) ou algébriste (vous avez compris...) vous n'y échapperez pas. Et c'est d'autant plus difficile, que les professeurs ne s'y attardent pas plus que ça (programmes chargés), en plus de la réelle difficulté d'abstraction que ce chapitre représente.

J'ai souvent remarqué chez mes étudiants, cette incapacité à démarrer un exercice, et ceci, très souvent pour la quasi-intégralité des feuilles de TD. Ce qui peut en décourager plus d'un ! Pas de panique, c'est normal !!! Mais cela engendre un certain stress non négligeable, compte tenu de l'accumulation potentielle de mauvaises notes qui remettent en doute le semestre engagé ou l'année universitaire, dans le pire des cas. Car la surcharge de travail et l'assimilation d'information exigent un certain temps d'adaptation qui varie suivant les motivations de chacun. Aussi, certains étudiants usent de mémoire pour palier à se manque de compréhension, ce qui peut temporairement "sauver les murs". J'ai déjà vu des camarades agrégatifs en user (ce que je ne fais quasiment jamais sauf exception). Seulement, il est très difficile d'aller plus en profondeur, mais parfois cela suffit. Tout dépend de l'examen ou du concours à passer, et de ce que vous souhaitez. Fort heureusement, certains s'en sortent comme même et finissent par y arriver, par habitude d'abord, puis par logique ensuite. Si vous désirer être autonome en maths, c'est-à-dire être capable de lire et comprendre les mathématiques dans les livres de grands auteurs, de comprendre n'importe quel exercice, et d'avoir la curiosité d'aller au-delà des notions vu en cours magistral... quitte à apporter des corrections dans les manuels (exercice préféré des agrégatifs lors des préparations de leçons !...), je peux vous aider !!!
C'est pourquoi, je propose des créneaux dédiés entièrement à la logique mathématiques, qui peut être en lien direct avec vos leçons et vos devoirs en cours. Ce qui me passionne est d'expliquer tout mon savoir "raisonner" que j'ai acquis de la prépa jusqu'à la préparation de l'Agrégation, seule et entre amis.

Enfin, je n'oublierai jamais les piles de livres qui s'amoncelaient sur les tables de travail à la BU jusqu'à tard dans la soirée, où nous nous motivions tant bien que mal dans cette rude épreuve qu'est ce concours de l'Education Nationale.